Le projet Doubt My Sciences est né en 2020 des mains d'Olivier Sartenaer (UNamur) et est financé depuis novembre 2021 par Innoviris. Le but était de fournir aux jeunes une approche différente des sciences. Depuis lors, l'équipe s'est agrandie avec Pierre Van Antwerpen (ULB), Quentin Hiernaux (ULB), Karim Zouaoui Boudjeltia (ULB), Doan Vu Duc (UNamur/UMons), Céline Rase (ULB/UCLouvain Saint-Louis Bruxelles), Milena Sztencel (ULB) et Silvia Giraldo Arciniegas (UCLouvain Saint-Louis Bruxelles). Depuis sa création, le projet a touché plus de 3000 élèves de différentes écoles bruxelloises.
Plus particulièrement, Doubt my Sciences vise à développer et transmettre des outils issus de l’épistémologie : l’étude systématique de ce qui rend les connaissances scientifiques fiables et bien fondées. En effet, l’hypothèse (aujourd’hui empiriquement validée) est qu'une bonne maitrise de l’épistémologie renforce la culture scientifique et, par effet de levier, tend à prémunir contre les pseudosciences et la désinformation. En formant le grand public à l’épistémologie, il est attendu que celui-ci sera plus enclin à reconnaître et apprécier la qualité des savoirs scientifique et à comprendre ce qui s’en éloigne, favorisant ainsi des prises de décisions critiques et bien informées.
La capacité à identifier les indicateurs de fiabilité d’une information scientifique, que ceux-ci soient internes (relatifs à la manière dont l’information a été construite) ou externes (relatifs à la qualité de la source de cette information). L’objectif est ici de rendre le public - et en particulier les étudiants - apte à naviguer par lui-même dans un flux d’informations scientifiques parfois difficilement lisible (p. ex. relatif au climat, aux OGM, aux médecines parallèles, etc.).
La compréhension de ce qu’est la science et de comment elle fonctionne, loin des caricatures malheureusement trop répandues. L’objectif est ici de rendre le public conscient de ce qui fait la force - mais aussi les limites - de la science par rapport à d’autres discours. Une attention particulière est apportée à identifier les techniques typiques exploitées par les charlatans et autres « marchands de doute» pour se parer des atours de la science.
La feuille de synthèse est parfaite. La quantité de matière est bien adaptée au format de 2x50 minutes et le jeu de la première partie est très bien conçu. Merci Milena, tu es enjouée et très dynamique.
Cet atelier amène les élèves à se poser des questions et à avoir une meilleure approche de ce qui est faussement scientifique. Merci !
Juste ce petit mail pour vous remercier une fois encore pour l’atelier (...). Son contenu ainsi que la méthodologie active mise en place ont été grandement appréciés par nos étudiants, notre direction et nos chargés de cours. Nous espérons de tout cœur que nous aurons l’occasion de réitérer cette expérience enrichissante et stimulante l’année prochaine.
Cela m'a donné envie d'inclure une partie de cet atelier dans mes cours.
L'activité était très bien présentée tant au niveau contenu que du dynamisme déployé pour faire participer toute la classe. C'est une activité très utile pour la poursuite des études et pour la réalisation d'un TFE.
L'atelier est très interactif, il y a beaucoup d'exemples pour illustrer ce qui est expliqué et les explications sont très claires. Merci beaucoup, très belle interaction avec la classe !
L'atelier permet de structurer les critères de fiabilité de façon objective. De plus, il fait participer les élèves du début à la fin !